Première étape : vous interroger sur votre parcours. A quel niveau de formation avez-vous interrompu vos études ? Attention, nous parlons ici de niveau et non de diplôme obtenu.
Il s’agit d’une différence importante car le fait d’échouer à l’examen terminal d’un cursus ne doit pas occulter le fait que vous avez tout de même suivi les enseignements qui le préparaient. Soyez donc attentif au libellé des annonces auxquelles vous répondez : les mentions « CAP/BEP exigé » et « niveau CAP/BEP exigé » ne signifient pas la même chose.
Ensuite, interrogez vous sur votre niveau en langues étrangères. Même chose pour les compétences informatiques. Prenez aussi en compte tous les autres apprentissages que vous avez pu suivre en dehors et depuis la fin de votre scolarité. Possédez-vous l’un des brevets, permis, attestations suivants ? Ils font aussi partie de votre formation générale, et peuvent être utiles, voire nécessaires à certains métiers.Tous ont vocation à figurer sur votre CV.
Dans la partie réservée à l’expérience, vous allez recenser toutes vos expériences professionnelles sans en oublier aucune : bien entendu, si vous êtes salarié depuis plusieurs années, vous allez penser spontanément à tous les postes que vous avez occupés. Pour vous aider, utilisez les points suivants :
Nom de l’entreprise
Intitulé du poste et de la mission
Compétences et qualités mises en œuvre
Compétences et qualités acquises
Bilan
La partie « compétences et qualités mises en oeuvre/acquises » est primordiale. Elle doit répondre aux questions suivantes : quels savoir-faire vous ont permis de vous montrer efficace à votre poste ? Qu’avez-vous appris ? Aussi faites le tour complet de la moindre tâche que vous avez effectuée. Et sachez faire la part des choses : il est rare de ne retirer aucune compétence d’une expérience professionnelle, même si vous ne conservez pas forcément un bon souvenir du contexte dans lequel elle s’est déroulée.
Ne négligez pas non plus les qualités personnelles qui vous ont permis de mener à bien vos missions, et étayez-les d’exemples précis : patience et pédagogie dans l’encadrement d’un groupe, rigueur dans le classement et suivi de dossier, dynamisme pour le service en salle, sourire et disponibilité dans l’accueil de visiteurs, etc.
La partie « bilan » est tout aussi importante. Elle doit répondre aux questions suivantes : au final comment avez-vous vécu chacune de ces expériences ? Vous ont-elles laissé le désir de travailler dans un secteur particulier, au contact de certains publics, dans un environnement précis, en utilisant certaines technologies etc. ? Tous ces éléments donneront une dimension nouvelle et dynamique à votre CV, tout en vous aidant à y voir plus clair vous-même et donc à être plus convaincant lors de l’entretien.
]]>Parmi les options de recherche d’emploi, la plus courante consiste à répondre aux annonces. Dans ce cas, ne vous contentez pas d’envoyer votre CV accompagné d’une lettre de motivation-type. Analysez l’annonce, renseignez-vous sur l’entreprise, détectez les compétences-clés du profil recherché. Cela vous permettra tout d’abord de valider la pertinence de votre candidature par rapport au poste, de vérifier l’adéquation des valeurs de l’entreprise avec les vôtres. Mais aussi de personnaliser votre réponse pour prouver votre intérêt au responsable recrutement.
Suite à la publication d’une annonce, un recruteur reçoit des dizaines, voire des centaines de candidatures. Tout l’enjeu est donc de faire sortir la vôtre du lot. Sur le fond, vous pouvez mentionner votre expatriation, votre engagement humanitaire ou vos passions sportives, qui révéleront notamment vos soft skills. Sur la forme, vous pouvez aussi tabler sur des formats originaux : vidéo, book ou petite animation.
Outre les annonces publiées, le marché de l’emploi se compose également d’un marché caché. Si vous avez identifié l’entreprise de vos rêves, n’attendez pas l’offre de poste idéal pour vous faire connaître. Envoyez une candidature spontanée en détaillant les raisons de votre choix (Comment faire une candidature spontanée ?). Même si aucun poste n’est à pourvoir dans l’immédiat, vous pourriez être recontacté dans un futur proche.
En tant que jeune diplômé, on pense souvent avoir un réseau professionnel restreint. Or, votre réseau est souvent bien plus large que vous ne l’imaginez : amis de lycée, Alumni, anciens professeurs, maîtres de stage. Même dans votre cercle privé – amis de vos parents ou parents de vos amis -, vous disposez de connaissances qui pourraient avoir besoin d’un profil comme le vôtre. Donc prenez le temps de créer votre réseau professionnel et de l’entretenir : prenez des rendez-vous, faites savoir que vous êtes en recherche active, vous pourriez être étonné de la puissance de votre « petit » réseau professionnel.
Qu’ils soient dédiés aux jeunes diplômés ou à un secteur d’activité spécifique – salon des métiers de l’IT et du Digital, par exemple -, les salons (physiques ou virtuels) permettent de connaître les différents acteurs du marché, d’identifier ceux qui recrutent et à quels postes. C’est aussi l’occasion d’échanger en direct avec les responsables recrutement : un premier contact qui peut s’avérer fructueux.
Certes vous voulez décrocher votre premier CDI. Mais ce que le recruteur cherche à savoir, c’est à quel point vous êtes motivé pour rejoindre ce poste et cette entreprise. Particulièrement quand un candidat manque d’expérience, la motivation peut faire la différence.
Alors comment faire connaître sa motivation lors d’un entretien d’embauche ? Renseignez-vous sur l’entreprise au préalable, réfléchissez à des problématiques concrètes, donnez des idées, posez des questions, proposez une aide bénévole de quelques heures sur votre sujet d’expertise. Votre engagement sera le gage de votre motivation.
En tant que jeune diplômé, vous êtes plutôt en position de faiblesse face à un recruteur – sauf si vos compétences sont rares et très recherchées sur le marché. Vous ne pourrez donc pas faire la fine bouche. Autrement dit, il va falloir accepter quelques compromis par rapport à votre idéal : sur le salaire, les horaires de travail ou une obligation de déménager. Soyez souple pour une première embauche, et prévoyez si besoin de renégocier certaines conditions à moyen terme.
Après avoir collecté les 10 infos à connaître sur l’entreprise, le poste à pourvoir et votre interlocuteur, vous voilà prêt pour le fameux entretien de recrutement. Anticipez les questions probables et préparez vos réponses. Apprenez à bien vous vendre en entretien d’embauche pour donner envie au recruteur d’en savoir plus sur vous. Restez ouvert à l’échange pendant l’entretien. Adoptez une attitude professionnelle dans votre tenue, votre langage et votre posture. Enfin, respirez pour diminuer votre niveau de stress et stimuler votre concentration.
Premier jour de travail en entreprise ? Pas de panique. Découvrez nos 5 conseils pour réussir ses premiers jours de travail.
]]>On n’arrive pas les mains dans les poches à un entretien d’embauche, que ce soit l’entretien RH ou devant l’opérationnel. Pour prouver sa motivation et son envie de décrocher un poste, travailler sérieusement sa rencontre avec le recruteur est indispensable. Comment ? En répertoriant une liste de questions pour préparer l’entretien d’embauche, comme par exemple que savez-vous de notre entreprise, ou en répétant les réponses aux questions pièges les plus posées par les recruteurs. Pour vous donner toutes les chances de convaincre votre interlocuteur, il est également important de porter une tenue adaptée pour un entretien d’embauche.
Dans 90 % des cas, l’entretien de recrutement débute par « Parlez moi de vous », se poursuit sur le terrain de vos qualités et de vos défauts, et s’achève par la traditionnelle demande « Avez-vous des questions ». Pour ne pas faire d’impair dans vos réponses, il est fondamental d’y réfléchir avant. Pour passer avec brio toutes ces étapes et décrocher l’emploi de vos rêves, nos conseils vous livre leurs meilleurs secrets.
On n’arrive pas les mains dans les poches à un entretien d’embauche, que ce soit l’entretien RH ou devant l’op
Avant de se ruer vers les sites d’offres d’emploi, il faut tirer son propre bilan et réfléchir à ses objectifs : quelles sont mes compétences ? Qu’ai-je à offrir à un employeur ? Quelles sont mes faiblesses ? Quelles sont motivations ? Quel type de poste et d’entreprise dois-je viser ? Pour quel salaire ? Quelle zone géographique ?…
Il est tout d’abord important de ne pas s’éparpiller mais de bien cibler ce qu’on recherche et être capable de l’expliquer clairement. Un recruteur recevant une candidature ne cadrant pas avec ce qu’il recherche l’éliminera très rapidement.
Un même effort de ciblage est exigé lors de la rédaction du CV et de la lettre de motivation. Il ne s’agit bien sûr pas de trafiquer son profil pour le faire correspondre exactement avec l’offre d’emploi mais de le personnaliser en fonction du poste recherché, en mettant en avant les aspects les plus pertinents et les expériences significatives.
N’oubliez pas non plus que les CVthèques de nombreuses entreprises fonctionnent par un système de mots-clés : pour trouver les CV, les recruteurs tapent dans le moteur de recherche de la CVthèque des termes en rapport avec le poste. Il faut donc réfléchir à ces mots-clés et les faire apparaître clairement dans son CV et sa lettre de motivation.
Dans 90 % des cas, l’entretien de r
Souvent négligée, l’organisation est essentielle dans une recherche d’emploi. Il s’agit de notamment bien prendre en note tous les détails de chaque poste et de chaque dépôt de candidature : entreprise pour laquelle on a postulé, pour quel poste, quelles missions, à quelle date, quels contacts a-t-on eu avec eux, etc. Si jamais vous recevez un coup de téléphone imprévu d’un recruteur intéressé par votre profil et que vous ne vous souvenez plus ni de l’offre ni de quand vous y avez répondu, l’entretien risque de mal démarrer.
Une bonne organisation comprend aussi une mise à jour régulière de votre profil sur les sites emploi et l’utilisation d’une boîte mail spécifique pour envoyer votre candidature et collecter les réponses, avec une présentation sobre, type « prénom.nom@serveur.com ». Une manière de mieux archiver mais également de mieux vous présenter auprès des employeurs.
Avant tout entretien avec un recruteur, il convient de vous préparer. Vous devez collecter un maximum d’informations sur le poste à pourvoir, les missions, le contact, l’activité de l’entreprise, ses résultats, son marché, son fonctionnement, ses valeurs… de façon à montrer votre sérieux et votre motivation lors de l’entretien. Il faut par exemple aller sur le site Internet de l’entreprise pour connaître son actualité, sa stratégie de développement… tout ce qui permettra de démontrer au recruteur qu’on n’est pas venu en touriste mais au contraire qu’on a préparé l’entrevue.
]]>On n’arrive pas les mains dans les poches à un entretien d’embauche, que ce soit l’entretien RH ou devant l
Un CV trop dense ou top long devient illisible et suscite assurément l’agacement du recruteur. Afin d’éviter cela, il existe quelques règles d’or pour un CV réussi. En bref, l’élaboration d’un CV ressemble un peu à un jeu de Lego. D’un côté se trouvent les éléments clés qui constituent la charpente de votre CV (accroche, informations capitales) et de l’autre les pièces venant enrichir la base (description des postes occupés).
Parmi les questions les plus fréquentes : combien de pages pour un CV ? Pour une fois, les règles sont limpides : une page si vous êtes débutant. Deux si vous êtes confirmé. Pour un débutant, dépasser ce seuil vous conduirait de toute façon à enjoliver vos expériences et vous ferait passer aux yeux du recruteur pour prétentieux. Seuls ceux qui sont confirmés peuvent dépasser la page simple. Mais il leur est strictement déconseillé de dépasser les deux pages. Tout d’abord, parce qu’elles suffisent largement pour aller à l’essentiel, mais aussi parce que la longueur excessive fait partie du peloton de tête des motifs d’agacement des recruteurs.
Dernier point concernant le CV : jusqu’où jouer la carte de l’originalité ? Tout dépend bien entendu de votre secteur d’activité, du type d’entreprise à laquelle vous adressez votre CV et de votre personnalité. Ceci dit, il existe tout de même quelques trucs et astuces dont il serait dommage de se priver : CV originaux : quelques bonnes idées à reprendre. En conclusion, il n y a pas de CV « bon » ou « mauvais », juste un CV parfaitement adapté à l’annonce et à votre interlocuteur.
Quels sont les indices qui laissent à penser que l’on est en train de perdre confiance en soi ?
La perte de l’estime de soi se matérialise d’abord par la dévalorisation qui peut se traduire par des affirmations du style, « je suis nul, je n’y arriverais jamais », jusqu’à des choses beaucoup moins perceptibles au premier abord comme des choix sémantiques qui minimisent la performance.
Tout ce qui fait que l’on atténue ses mérites dans une réussite, et que l’on augmente sa part de responsabilité dans un échec, traduit une perte de confiance en soi. Celle-ci induit également tout un tas de comportements comme le fait de s’isoler, de parler moins, d’être moins actif en matière de recherche d’emploi…
La perte de l’estime de soi a également un gros impact sur l’humeur et peut vous faire tomber dans des discours victimisants, où l’on cherche un coupable à tous ses maux. Mais attention, je dis tout cela avec beaucoup de bienveillance car derrière cette perte de confiance en soi, il y a toujours une vraie souffrance.
Lorsque l’on sent apparaître ces symptômes, quand faut-il réagir ?
– Tout de suite ! Dès les premiers signaux, il faut évaluer de manière spontanée et intuitive sur une échelle de 1 à 10 où vous situez votre confiance en vous. Dès que la note passe en dessous de sept, il est important de travailler dessus car si vous n’avez pas confiance en vous, cela se verra dans la manière de rédiger votre CV et votre lettre de motivation, ainsi que lors de l’entretien d’embauche.
Comment fait-on pour travailler la confiance en soi ?
– Travailler seul dans son coin, c’est possible, car il y a des gens qui y arrivent très bien, mais ils sont rares car c’est très compliqué d’avoir un regard objectif sur soi-même. Et lorsque l’on veut travailler la confiance en soi, cela nécessite d’engager des actions concrètes difficiles à mettre en œuvre seul.
Quelles sont ces actions ?
– Elles vont dépendre des points sur lesquels on a le sentiment de pêcher. Cela peut-être un manque d’affirmation de soi, une mauvaise image de soi-même, une dévalorisation chronique, un besoin de reconnaissance qui s’exprime par des manipulations de type victime. En fonction de l’origine du manque de confiance en soi, on va travailler de manière différente. Ceci étant dit, il y a des méthodes comme la valorisation que l’on peut travailler de manière autonome. Cette valorisation passe par la reconnaissance de sa participation à la réussite d’un projet, des talents et des compétences que vous avez mis en œuvre dans ce projet…
A contrario, lorsque vous avez par exemple raté un entretien d’embauche, il ne faut surtout pas remettre en cause sa valeur en tant que personne. Ce n’est pas vous qui êtes nul, c’est votre stratégie qui n’a pas fonctionné. L’autre technique que l’on peut appliquer seul, c’est de s’inventer un mentor à qui l’on va reconnaître tous les attributs de la confiance en soi et que l’on va essayer d’imiter. Il peut s’agir d’une personne que vous connaissez, d’un personnage de film, d’un homme politique…
Vers qui se tourner pour travailler la confiance en soi ?
– Cela peut être un coach, car le manque de confiance en soi est le premier frein à la construction des projets professionnels. Ce constat s’applique d’ailleurs aux demandeurs d’emploi, mais aussi à tous ceux qui se trouvent à des périodes de transition dans leur carrière et qui n’ont pas forcément pris conscience qu’ils manquent de confiance en eux. Cela peut aussi être un psy. Il m’arrive de renvoyer chez un psychothérapeute des gens qui viennent me voir pour travailler leur confiance en eux lorsque pendant l’entretien préalable, j’identifie que ce manque de confiance nécessite un traitement thérapeutique. Vous avez d’ailleurs des psychothérapeutes qui sont tout à fait outillés pour travailler sur le sujet, même en dehors de l’aspect thérapeutique.
Quel est votre méthode pour que vos coachés retrouvent confiance en eux ?
– Ma méthode consiste à renforcer l’estime de soi pour s’apprivoiser soi-même et admettre que l’on est finalement quelqu’un de sympathique, avec des talents et des compétences. Ce travail s’appuie sur des mises en actions concrètes qui renforcent la confiance en soi, avec des choses toutes bêtes comme le simple fait de poser des limites ou d’aller demander quelque chose à quelqu’un.
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